samedi 16 novembre 2013

Prossima stazione: Lido Centro

La gare par laquelle nous transitons chaque jour.
Voilà plus d'un mois que nous sommes romains et nos petites habitudes ont pris le pas sur les tâtonnements du début. Trois fois rien, pouvoir répondre de manière précise quand on se fait interpeller pour demander où se trouve tel arrêt du bus, revoir chaque matin les mêmes têtes (visiblement autant dans le... brouillard mental que nous), trouver direct les trucs qu'on veut dans le supermarché où on va, le premier café du matin avec les étudiants, bref, prendre nos aises et habitudes dans la petite ville qu'est Ostia et à la faculté, avec les autres étudiants.

Une fine équipe!

Ainsi, les jours s'enchaînent mais ne se ressemblent pas. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi ça me surprend encore mais chaque lendemain de match, de foot bien entendu, on sait tout de suite qui a perdu et qui a gagné, que ce soit par la forme matinale de certains que par la mine digne d'un lendemain d'hier qu'affichent d'autres. Si Alice n'est pas vraiment concernée, je m'amuse à suivre les discussions et les controverses en "témoin extérieur". Les "mecs" de la fac font d'ailleurs chaque semaine un match de foot interne auquel, malheureusement, je n'ai pas encore pu participer à cause de l'horaire tardif. Ça fait d'ailleurs deux-trois semaines qu'ils essaient d'avoir le terrain plus tôt pour que je puisse jouer avec eux, mais bon, j'ai bon espoir que ça se réalise avant la fin du semestre! :)


Avec début novembre sont venues les premières pluies et, en conséquence, les premières chutes de température. Ainsi il y a un peu plus d'une semaine, il a soudainement plu des cordes pendant un soir et une nuit et le lendemain, lorsque nous sommes sortis pour aller au cours, il y a un vent très fort, pas de soleil et dix degrés de moins. Retour brusque à la réalité, mais confort de ne plus suer des litres pendant la journée, alors que la majorité des romains ont visiblement froid. Imaginez-vous que mi-octobre, par 20-25 degrés (20 selon la police, 25 selon les manifestants), les romains se baladent en grosse veste et écharpe. Mi-novembre, les températures se sont stabilisées vers les 15 degrés en journée et une petite dizaine de degrés le matin et le soir. C'est par ce temps qu'au terme d'une longue agonie, notre chauffe-eau a rendu l'âme, nous laissant sans eau chaude du tout (elle était déjà rare avant) ni pour la vaisselle, ni pour le lave-linge, ni pour la douche pendant trois jours. Le réparateur a diagnostiqué... plus de pile. En effet, nous avons appris que, dans un brûleur à gaz, il faut qu'une pile donne l'électricité qui fait l'étincelle qui allume le gaz. Naïf, je pensais que c'était relié à l'électricité "générale". Notons que les brûleurs se trouvent à l'extérieur et sont propres à chaque appartement.

Un moment unique pour chanteurs/chanteuses
et pour le public! C'est la photo du concert de
l'année passée à Echallens.
Un petit mot enfin pour dire que nous revenons tout bientôt en Suisse, pour le week-end gospel (second du nom) organisé (entre autres) par Benjamin, mon pasteur de frère. Il s'agit d'un projet fou (comme disait, en substance, un pasteur que j'aime beaucoup: il faut être fou pour témoigner le Christ aujourd'hui!) d'apprendre un douzaine de chants pendant un week-end et de donner un concert le dimanche soir. Ainsi, ça nous ferait vraiment super plaisir de vous voir au concert à 19h30 au Temple de Lutry dimanche 1er décembre.

Buona sera!

jeudi 14 novembre 2013

L'Inquisition revisitée


Bonsoir tout le monde!

Cela fait quelques jours que nous ne vous avons pas donné de nouvelles, cela prouve que tout va bien :)

Sylvain s'occupera un de ces jours de vous pondre un petit article pour vous en dire plus sur la suite de nos aventures. Pour ma part, je vais vous partager mon premier grand stress de mon séjour : ma première présentation orale en cours!

J'ai en effet fait un travail sur le rapport entre la magie et l'Inquisition en Italie (en cours d'histoire intitulé « Foi et "magie"», cours très intéressant ), ceci pour la validation du cours, et l'obtention des précieux crédits.


Il s'agissait de présenter le sujet, pendant environ 20-30 min, et ensuite d'avoir un moment de questions et de discussion. Tout s'est très bien passé, j'avais 6 pages mais finalement nous sommes restés sur le sujet pendant les deux périodes, car nous avions tous pas mal de choses à dire, et la discussion était très intéressante.


Un des livres principaux sur le sujet
Je suis vraiment très contente, car je n'ai pas eu beaucoup de difficulté à préparer le travail (je parle bien sûrdes lectures en italien, et pas du manque de motivation à travailler à certains moments...), et, au delà du stress normal pour moi dans ce genre de situation, je me suis sentie très à l'aise de parler devant tout le monde en italien (et apparemment je n'ai pas fait trop de fautes ^_^ ) (je confesse que le professeur (un allemand) m'avais relue, mais il a surtout dû corriger des fautes d’orthographes)


Et j'ai vraiment trouvé le sujet intéressant. Je ne vais pas vous en parler longuement (si vous voulez, je le ferai volontiers une fois rentrée!), mais ce travail m'a permis de me rendre compte que mon point de vue (et je pense celui de nombreux de mes contemporains) sur l'Inquisition et les pratiques magiques était plutôt faux. Il n'y a en effet pas eu vraiment de gros bûchers de sorcières, ni (trop) de violentes tortures (cela pour l'Italie en tout cas, le Nord de l'Europe, c'est une autre histoire...).


Voilà, tout ça pour vous dire que je suis de plus en plus contente d'être ici, ceci aussi parce que mon italien s’améliore sensiblement, ce qui pour moi est très important (c'était un de mes buts en venant ici : acquérir un meilleur niveau d'italien).

Grazie per avermi letto, e buona sera!

mercredi 30 octobre 2013

Première vision (non-mystique) de la mer, et autres petites aventures romaines

Croyez-le ou non, nous sommes à Rome depuis bientôt 3 semaines, et j'ai été voir la mer pour la première fois...hier! Et Sylvain ne l'a pas encore vue ;)

Je me suis donnée comme objectif de commencer sérieusement à courir régulièrement. Je me suis donc fait un tout bel agenda avec les plages (d'Ostia?) horaires prévues pour la course, comme ça c'est fixé, et je n'ai pas le choix! Mais pour commencer, je vais aller une fois par semaine, et si ça se passe bien, j'augmenterai à deux...peut-être... ;)



 Je suis donc allée hier soir, courir le long de la plage. Belle promenade de 40 min, environ 3km (donc 6km, puisque je suis rentrée), avec un magnifique coucher de soleil à travers les nuages (si j'en crois les photos de Benjamin d'hier soir, Ostia est en bonne concurrence avec le Lavaux!)


Un bel effort hier soir, mais surtout de belles courbatures aujourd'hui! C'est le début, et ça prouve que j'ai bien couru :D J'espère vraiment avoir la motivation suffisante pour continuer la course, également lorsque nous serons de retour en Suisse, pour avoir une activité sportive régulière :)

Je passe à un autre chapitre, pour vous raconter quelques petites aventures romaines de ces derniers jours.

Comme vous le savez peut-être, nous avons un boîtier Wind pour nous connecter à internet (prêté par Davide, le beau-frère de Bastien, merci encore à lui!). Nous avons, pour 15 euros par mois, droit à 10 giga de connexion. Bien assez suffisant pour passer quelques soirées sur internet, et la rapidité est tout à fait correcte, même avec deux ordinateurs connectés. Mais seulement quand le réseau fonctionne! Depuis quelques jours en effet, le réseau internet chez nous fait n'importe quoi, et également sur le natel italien. Un trou de réseau doit être apparu au-dessus de notre immeuble depuis une semaine, parce que avant, tout fonctionnait parfaitement bien, et maintenant impossible de se connecter! Donc si nous ne donnons pas trop de nouvelles whatsapp, facebook ou skype, ce n'est pas de la mauvaise volonté, c'est un manque de connectivité...

Une autre expérience de la vie romaine qui ne fonctionne pas toujours, c'est le gaz. La cuisine ici se fait au gaz, et même si nous avons quelques aliments qui sont encore un peu cramés, on commence à s'y faire gentiment. Le vrai problème, c'est l'eau chaude... Nous devons attendre au moins 5 min, parfois 10, pour que l'eau chaude vienne! Du coup, nous faisons une bonne partie de notre vaisselle à l'eau froide, et nous chauffons à la casserole l'eau chaude nécessaire pour certaines choses. Mais pour la douche, il faut attendre... Alors quand c'est le matin et que ta douche dure 20 min plutôt que 10, parce que tu as du attendre que l'eau chaude vienne, ou alors que tout à coup l'eau devient froide, quand tu as les cheveux plein de shampoing, c'est pas la joie! Quelqu'un va venir pour réparer le store qui est sorti des rails, on va en profiter pour demander si c'est la norme en Italie d'avoir de l'eau chaude aussi aléatoirement, ou s'il y a vraiment un problème avec le gaz. Sinon, je prendrai l'habitude de me doucher à l'eau froide!

Encore un petit paragraphe sur les cours, que nous suivons maintenant depuis presque deux semaines. Tout se passe bien, la plupart des cours sont intéressants, et l'italien n'est pas trop difficile à comprendre. La difficulté réside surtout dans la prise de notes : en effet, écouter et comprendre n'est pas trop problématique, mais ensuite réfléchir à la meilleure (et la plus compréhensible) manière d'écrire (en italien bien sûr), et l'écrire, fait vite perdre le fil du cours. Et si en plus le prof n'a pas un fil conducteur dans son cours, et que le sujet est compliqué, le challenge est assez grand (c'est le cas pour le cours de dogmatique, sur la résurrection de Jésus). Mais on se crampone! (que celui qui a des oreilles [ou qui a suivi des cours de latin/grec à Chamblandes avec ce cher M. Gerhard] entende!)

Voilà pour quelques nouvelles supplémentaires! Merci de nous lire, et à bientôt!

mercredi 23 octobre 2013

Prolongation du contrat




Étant en charge de l'aspect romantique publique de notre relation (Sylvain s’occupe de l’aspect romantique privé :D), je me dois d'écrire un petit article sur un événement important... nos 4 ans de relation! Et oui, hier, le 22 octobre, Sylvain et moi avons fêté notre 4ème anniversaire de couple :D Oh, pas de grande fête à vrai dire, juste un petit restaurant en tête à tête. Et malgré des pizze pas incroyables, un peu chères, et la fatigue de la journée, c'était une très chouette soirée :)


Ni l'un ni l'autre n'avions prévu de cadeau. Mais en passant devant un magasin d'électronique, nous avons fait la chose la plus romantique qui soit! Sylvain m'a offert un casque, et moi je lui en ai offert un (vous aurez deviné que mon cadeau c'est le casque rose) (le cadeau que j'ai reçu bien sûr xD). Histoire de dire que nous nous sommes fait un cadeau :D

(J'avais une très jolie photo avec nos deux casques entrelacés, mais impossible de publier l'article tant que la photo était dedans, donc tant pis!)


 Et oui, 4 ans de relation pour nous deux... Ca passe tellement vite! Mais nous avons déjà vécu tant de choses ensemble que j'ai l'impression que notre histoire dure depuis bien plus longtemps. Je ne vais pas faire de grande déclaration d'amour, ne vous inquiétez pas ;) Je voulais simplement vous faire part de ma joie, de notre joie, de nous être trouvés, et d'avoir démarré un bout de chemin de vie ensemble, qui s'étend aujourd'hui jusqu'à Rome! J'en profite pour dire aussi que, si tout se passe bien ici à Rome au niveau de la faculté, notre première vraie expérience de vie commune se passe aussi très bien. Espérons que ça dure! :D






Je mets encore juste une chanson des Cowboys Fringants, "On tient l'coup", que j'aime beaucoup, et qui, même si elle n'est pas tout à fait un reflet de notre relation (je n'ai pas trouvé Sylvain déprimé et noyé dans son verre de bière^^), me fait tout de même penser à lui, et à nous, par certains aspects :) <3





mardi 22 octobre 2013

Semaine intensive

Bonjour à tous ! Et oui, vous aurez remarqué que Sylvain s’est occupé d’écrire les deux premiers articles de notre blog (et de le créer également, merci à lui !). Mais ce n’est pas pour autant que c’est lui qui va vous transmettre toutes les nouvelles ! C’est donc à mon tour de prendre la plume (électronique) et de vous raconter un petit peu nos histoires romaines…

Et je vais commencer par vous raconter un petit peu notre première semaine intensive (horaire chargé ! 9h30-18h30 lundi, mardi et jeudi, 9h30-12h30 mercredi et vendredi) à la faculté (sans entrer non plus trop dans les dét
ails techniques, rassurez-vous). Nous avons donc eu comme semaine introductive un séminaire sur la transformation non-violente des conflits, donné par Marinetta Canilla-Hjort. J’en ressors deux éléments principaux : la nouvelle vision du conflit, et l’ « empowerment ».
  •        S’il est très souvent perçu comme quelque chose de négatif, le conflit est pourtant positif dans de nombreux cas. Et en cela, la « transformation non-violente des conflits » est une évolution de la « gestion non-violente des conflits» : le but n’est plus non seulement de gérer le conflit, mais aussi de le transformer en une solution, une situation nouvelle, positive, et cela de manière non-violente. Voir dans le conflit une situation positive, ou plutôt une situation positive en devenir, est un changement de paradigme total. Nous vivons dans une société qui cherche à tout prix à éviter les conflits, et qui, pour cela, préférera les glisser sous le tapis que les affronter. A l’inverse, la transformation non-violente des conflits veut affronter le problème afin d’en faire émerger une situation positive.
  •      Marinetta a fait une bonne partie de ses études aux Etats-Unis, et y habite depuis un certains nombres d’années, au point que parfois elle ne savait plus comment dire les mots en italien ! C’est le cas notamment pour « empowerment », qu’il est, il faut dire, difficile de traduire en un seul mot : c’est le fait de donner du pouvoir. Ou plutôt, de faire prendre conscience aux personnes qui sont en conflit qu’ils ont en eux le pouvoir, la capacité de résoudre leur conflit. Le médiateur, qui va faciliter la transformation du conflit, n’est pas là pour donner la solution (qu’il n’a d’ailleurs pas toujours), mais bien pour encourager les personnes en conflit à chercher en eux-mêmes des solutions. Pour cela, il faut aussi bien prendre conscience du conflit, et nous avons fait un grand travail sur le fait d’exprimer nos problèmes en « je », afin de se rendre compte que ce n’est pas le comportement de l’autre qui est le problème, mais que c’est moi qui ai un problème (par exemple, ce n’est pas l’autre qui met sa musique trop forte, mais c’est moi qui suis gênée par le bruit).

J’espère que ce n’était pas trop compliqué, j’ai essayé de redire tout ça rapidement et simplement, mais je ne suis pas sûre d’y être arrivée ;)


En tout cas, c’était une très chouette semaine. Nous avons pu faire tranquillement la connaissance d’autres étudiants, aussi grâce aux moments de partages d’expérience pendant les exercices. C’était aussi pour nous un soulagement que de voir que nous nous débrouillions très bien en italien, autant dans la compréhension que dans le parler (même si parfois c’était difficile de dire ce que nous voulions dire, surtout pendant des débats, où lorsque nous avions notre phrase toute belle prévue dans notre tête, c’était trop tard car on était passé à un autre sujet ! Difficile surtout pour deux personnes qui aiment bien s’exprimer dans ce genre de situation :P)


Voilà pour un petit résumé de la semaine passée ! Merci de m’avoir lue, et bonne semaine à toutes et à toutes :D

dimanche 20 octobre 2013

Tribulations romaines

Déjà plus d'une semaine à Rome et quelques aventures / contretemps / surprises sont arrivés.
L'absence de transports publiques implique
qu'énormément de romains prennent la voiture,
occasionnant d'impressionnants bouchons.
Pour commencer, Rome est une capitale politique, ça veut donc dire que il y a des manifestations (à Martigny aussi, notez) qui perturbent fortement le trafic des voitures et des bus mais aussi, évidemment, des itinéraires qu'il faut prendre à pied. Et puis il y a aussi... lo sciopero, la grève, des transports publiques, bien sûr (sinon c'est pas drôle), chose qui arrive parfois (espérons pas trop souvent) mais dont les usagers sont prévenus. Ainsi nous ne pouvions pas rentrer chez nous le jeudi soir car il n'y avait plus de bus ni de trains régionaux (comme celui qui fait Rome-Ostia) entre 21h jeudi soir et 21h vendredi soir. Heureusement, ledit train Rome-Ostia reprenait son activité à 17h. Notons que les deux lignes de métro restent en activité, afin (je pense) de ne pas perturber l'activité touristique. Beati noi poveri, le doyen de la faculté nous a direct proposé de venir dormir chez lui et de manger à la fac le soir avec les étudiants qui y résident. Cette mésaventure se sera soldée par de chouettes moments en compagnie des autres étudiants. Plus tard dans la soirée, j'ai (Sylvain) effectué une longue mais intéressante balade nocturne. Rome de nuit est superbe! De plus, manger une glace à minuit à deux pas de la place Saint-Pierre, ça n'a pas de prix.

Samedi 19, hier, je (toujours Sylvain) me suis rendu en compagnie de trois autres étudiants à la "Sagra delle Castagne", la fête des châtaignes (de l'automne, quoi), à Rocca di Papa.
Giuseppe, votre serviteur, Kassim et Andrea,
fine équipe multiculturelle
(Bari, Lutry, Milan et Sierra Leone, Florence)!
C'était une formidable opportunité de voir et de vivre un événement qui s'adresse aux romains et non à des touristes. La ville de Rocca di Papa elle-même et son panorama sont superbes, en hauteur au Sud-Est de la capitale (je vous laisse consulter google, puisque je n'ai pas pris de photo du paysage et de la fête, trop occupé que j'étais à saliver devant les étals de sauciflards et autres frometons). Mussolini avait d'ailleurs fait construire un funiculaire reliant les deux villes, cependant ledit funiculaire est aujourd'hui désaffecté et remplacé par des bus. Un des étudiants me glissait que c'était bien dommage que les italiens aient choisi de faire complètement table rase de tout ce que Mussolini a effectué car même s'il a fait beaucoup de mal au pays, il avait également réalisé quelques projets d'aménagements du territoire intéressants, comme ce funi. D'ailleurs les bus ont de la peine à grimper la pente qui mène à Rocca di Papa, en témoigne la fumée qui s'échappait de l'arrière du bus après l'exercice. Cette manifestation fut un excellent moment pour faire plus connaissance avec les autres étudiants présents et une bonne occasion pour manger de bonnes châtaignes sous toutes les formes, même si la température (une bonne vingtaine de degrés et un soleil qui tape) n'était pas du tout la même que les châtaines qu'on mange lors des manifestations d'automne, comme l'expo de Cossonay, où il vente et fait cinq degré à tout péter.

Nous sommes vraiment impatients de pouvoir commencer les cours demain, des nouvelles suivront la semaine prochaine!

Buona sera!

mercredi 16 octobre 2013

Quelques nouvelles et une rentrée sur les chapeaux de roues!

Bonjour ou plutôt bonsoir (à partir de 16h à Rome, tout le monde se souhaite bonsoir) à vous tous chers visiteurs, famille, amis, anonymes, soyez les bienvenus sur ce blog que nous tiendrons lors de notre séjour.


Schéma en allemand
(j'avais juste envie de mettre une légende, désolé)
Tout d'abord vous dire que nous nous sommes bien installés dans notre somptueux appartement qui est, il faut l'avouer, trop grand pour nous deux et pour ce que nous avons pu apporter de Suisse. Son seul désavantage résidant dans le fait qu'il se trouve à 1h30 de métro/bus de la faculté, nous avons eu une chance énorme de pouvoir l'obtenir! Nous résidons donc au Lido di Ostia, au bord de la mer, à quelques kilomètres seulement de l'aéroport de Rome, Fiumicino, et une chose qu'on peut dire, c'est qu'il fait chaud (comme l'indique ce schéma d'une précision incontestable)!


Atrium de la fac, c'est pas la classe?
Nos premiers jours à Rome auront été rythmés! Jeudi 10, arrivée et signature du contrat et... rien à se faire à manger ni rien pour se faire à manger (enfin, on avait une cafetière, une passoire et quelques services). Heureusement, les supermarchés ferment tard. Vendredi 11, achats de vivres et visite à la fac. Pas de bol, c'était la journée de défense des mémoires. Attente de deux heures, donc, pour rencontrer Lothar Vogel, professeur d'histoire du Christianisme et prof délégué au secrétariat. Samedi 12, séance officielle d'ouverture des cours avec une leçon inaugurale donnée (en italien) par le professeur Rothkegel (allemand, donc) à l'occasion des 150 ans de la présence baptiste en Italie. Parce que oui, le monde des églises issues de la réforme (église vaudoise méthodiste, église baptiste, luthériens, etc.), c'est un tout petit monde, mais ça, on en reparlera! Dimanche 13, culte d'ouverture à l'église baptiste de Garbatella (c'est un quartier au sud de Rome), avec une prédication qui nous a vraiment touché et rejoint. Ce culte était également une chouette opportunité de faire taire nos dernières appréhensions en ce qui concerne la compréhension de l'italien. Et, surprise de taille, nous avons retrouvé une étudiante de la facoltà valdese qui a terminé ses études à Lausanne : Julia, avec un bébé dans les bras, une petite Naomi née en août. C'était un réel bonheur de la voir et de discuter avec elle! Depuis lundi, nous suivons une semaine intensive très intéressante intitulée "Transformation non-violente des conflits" donnée par une ancienne étudiante de la fac qui a fait un doctorat et réside à Washington. Les cours commenceront, quant à eux, lundi prochain.


La faculté est d'une très grande diversité. Beaucoup d'étudiants et quelques profs y habitent et la mentalité est à l'intégration. C'est vraiment une communauté, mais une communauté ouverte. Presque toutes les parties de l'Italie sont représentées entre Gênes, Trieste, Milan, Rome, les vallées du Piémont (évidemment) (pour ceux qui n'écoutaient pas au fond de la classe, c'est de là que vient la chiesa valdese), Bari, Naples, Palerme... Les étudiants appartiennent soit à l'église vaudoise, soit à l'église baptiste qui, pour la formation pastorale, recommande le cursus en cinq ans de la facoltà valdese. De plus, un organe externe est également relié à la fac : le centre Mélanchton. Il s'agit d'étudiants allemands ou suisse-allemands qui suivent des cours à la facoltà valdese mais aussi auprès des instituts pontificaux. Le directeur de ce centre est le vice-doyen de la fac. La diversité culturelle coule aussi dans les veines du corps professoral, il faut dire. Yann Redalié, doyen et prof de nouveau testament, est suisse et a fait ses études à Genève ; Lothar Vogel, prof d'histoire du Christianisme, est allemand ; Enrico Benedetto, prof de théologie pratique, a effectué ses études à Paris. Fulvio Ferraro, prof de dogmatique, et Daniele Garrone, prof d'ancien testament, sont tous les deux impliqués depuis longtemps dans la fac.


Voici "quelques" nouvelles en vrac. Après avoir pénétré dans le train-train (ou plutôt le métro-bus) quotidien, avec tous les efforts que cela demande (les types qui ont conçu les panneaux électroniques indiquant le temps restant pour que les bus arrivent sont de dangereux sadiques!) (parce que, bon, à quoi ça sert de mettre un panneau si de toutes façons ce qu'il indique est faux?) (haha, troisième parenthèse de suite!), nous avons l'impression d'être installés depuis un mois alors que ça fait à peine une semaine. 
N'hésitez pas à poser des questions ou nous envoyer mail, message facebouc ou autre. :)

Buona sera !